1. |
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Viens ce soir on bouffe comme des rois
Prends toute la monnaie dans la corbeille
On part à la recherche de merveilles
Des JT des micros des caméras
Pour cracher tout le mal qu’on pense du monde
Pour dire tout le bien qu’on pense des amis
On commence à vivre on commence à mourir
T’as trouvé un tableau dans les poubelles
Près d’un café qui ne ferme jamais
On s’est assis avec notre trouvaille
Et tu l’as brandi comme un trophée,
Tant pis s’il s’effrite c’est un trésor
Dessus c’est des fleurs des tourbillons
Ça fout le tournis ça fout le désordre
C’est bientôt la nuit (x8)
J’ai acheté un piano sur le net
Chez un retraité dans le dixième
Il fait son Freddie, il fait son poète
Entre les gris-gris et les posters
On s’est renversé dans ses fauteuils
On boit ses histoires et son absinthe
Son verre s’est brisé sur un synthé
Ça fait du tonnerre dans les enceintes
Les lumières dansent sur les affiches
Font parler les rockeurs et les idoles
Les Rodriguez les Morrison mais
Ils disent des tristesses c’est des bêtises
Parlons plutôt des fleurs des tourbillons
De notre tableau qui s’effrite sur le sol
C’est notre mystère notre trésor
Le vieux s’écrit le bonheur c’est le désordre
C’est bientôt la nuit (x10)
Envoie le courant sur ma chaise
Envoie le courant dans ma colonne
Envoie le courant sur ma chaise
Envoie le courant dans ma colonne
Que je sente un peu plus la nuit
Tout ce bruit c’est la folie
Que je sente un peu plus la nuit
Tout ce bruit c’est la folie
C’est la folie c’est la folie
Que je sente un peu plus la nuit
Tout ce bruit c’est la folie
Que je sente un peu plus la nuit
Tout ce bruit c’est la folie
Que je sente un peu plus la nuit
Tout ce bruit c’est la folie
Que je sente un peu plus la nuit
Que je sente un peu plus la nuit
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2. |
Baby
03:34
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Baby
Il faut s’y faire à ce monde en plastique
Mais je me demande où tout ça mène
Laisse-moi juste une seconde que je respire
Mais reste près de moi
Oh baby
D’ici j’entends tes dents qui mastiquent
Car tu te demandes où tout ça mène
C’est quoi ton refuge ta presqu'île
Reste près de moi
Baby j’ai vu dans un rêve
Ton visage en polystyrène
Baby j’ai vu dans un rêve
Ton visage en polystyrène
Baby j’ai vu dans un rêve
Ton visage en polystyrène
Baby j’ai vu dans un rêve
Ton visage en polystyrène
Honey
C’est quoi cette émotion qui me torpille
Elle m’enferme tout seul à l’intérieur
Suis-je dans tes bras ou bien vingt pieds sous terre
Reste près de moi
Honey
Quelque chose se trame dans la mécanique
Et je crois savoir où tout ça mène
Mais nulle part où s'enfuir sous les satellites
reste près de moi
Baby j’ai vu dans un rêve
Ton visage en polystyrène
Baby j’ai vu dans un rêve
Ton visage en polystyrène
Baby j’ai vu dans un rêve
Ton visage en polystyrène
Baby j’ai vu dans un rêve
Ton visage en polystyrène
Baby
Il faut s’y faire à ce monde en plastique
Mais je me demande où ça mène
Laisse-moi juste une seconde que je respire
Mais reste près de moi
reste près de moi
reste près de moi
reste près de moi
reste près de moi
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3. |
Aide-moi un peu
02:54
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J’ai ta salive dans la bouche
Tes ongles qui traversent ma paume
Ça fait tout drôle quand on se débauche
La vie c’est sale c’est beau c’est moche
Moi je suis un bon à rien
Je sais pas faire grand-chose de mes mains
Mais je pourrais les joindre et puis te prier
Une langue bavarde agenouillée
Et aide moi un peu ahah
À te rendre ahah
X4
Les voitures vrombissent sous la fenêtre,
Vomissent leurs grisailles sur les carreaux,
Mais moi je veux plus sentir les moteurs,
Sauf celui qui s’emballe sous ta peau,
On se rapproche à chaque secousse
Un double nœud qui se resserre
Par pitié dis-moi comment faire,
Avant que la passion ne s’émousse
Et aide moi un peu ahah
A te rendre ahah
X8
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4. |
Phalanges
01:41
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Mais tes deux yeux sont des phalanges
rouges
Et si elles frappent je m’effondre
Et si elles cognent je te donne, donne tout
Et si elles cognent je te donne, donne tout
(X4)
Mais tes deux yeux sont des phalanges
rouges
Et si elles frappent je m’effondre
Et si elles cognent je te donne, donne tout
ma veste ma carte et mes derniers derniers sous
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5. |
Les accords de Lenny
02:36
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Merci pour la patience
Pour ton intelligence
Ça me dépasse toutes les choses que tu sais
Merci pour les gros mots
Que t’envoies comme des fléchettes
Que t’envoies pour percer toutes ces bulles sur mon ego
Merci pour les vacances
Putain Berlin c’est beau
Et merci à tes parents
Car on roule dans leur voiture jaune
Merci pour ces draps
Pour ce corps que tu déposes sur mes lèvres encore une fois
Encore une fois
Merci pour l’hiver
Merci pour le froid
Car il me rappelle qu’il fait si chaud entre tes bras
Merci pour le métro
Que l’on prend quand il est tard
Tu t’allonges sur les banquettes comme si tout était à toi
Mais tout est à toi
Car tu t’habilles comme une reine sous les toits
Dans ce jean dans ce foulard dans ce marcel ou dans ce jogging
Tout te va, tout te va…
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Claude Paris, France
Son nom évoquerait celui de grands noms de la chanson française et pourtant, cette musique ça vous laisse un drôle de goût acide. Le goût des longues nuits de danse en solitaire, du bruit de la ville et d'un besoin de lâcher prise. Des synthés corrosifs et de ces couplets caustiques et lucides qui masquent mal la sensibilité d'une nouvelle voix qu'on entend une fois et qu'on n'oubliera plus. ... more
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